Trente pour cent des papillons de prairies ont disparus en trente ans en Europe. Il est donc grand temps de freiner l’usage de pesticides ce que font les communes si ce n’est tous les agriculteurs. Les particuliers aussi en s’interdisant d’en utiliser, et en diversifiant leurs plantations dans leurs jardins peuvent aider les papillons et leurs larves à se développer.
1 Papillons de jour ou rodhalopteres :
L’analyse des papillons a démarré en 2020 avec le stage de Constance Couzon de l’université catholique d’Angers et des observations des bénévoles d’ADDULT et de la LPO.
Constance Couzon n’a pu faire d’inventaire systématique compte tenu de la crise du Covid et elle a donc fait une synthèse des données de faune Anjou. Ces données portent essentiellement sur les friches ardoisières. Son travail a mis en évidence l’existence de 41 espèces sur 120 espèces recensées dans le Maine et Loire. C’est un domaine de l’inventaire ou les marges d’amélioration des connaissances est important.
Vous trouverez l’exposé de Constance lors de la soirée de l’arbre et du papillon ici :
et l’inventaire des rodhalopteres de Trélazé ici :
2 Papillons de nuit ou Hétérocères:
Le travail de collecte reste à faire même si de nombreuses observations ont été réalisées dont celles de Robert Hersant. Les papillons de nuit et surtout leurs chenilles alimentation importante pour les insectes et les oiseaux ont un rôle d’autant plus important dans la chaîne alimentaire qu’ils sont dix fois plus nombreux que les papillons de jour.
Une initiation a également été menée par Gilles Mourgaud ancien directeur de la LPO
Exposé ICI :
6 Bibliographie et liens sur les papillons